Le procédé CARVEX est offiviellement contrôlé et homologué

Les produits phytosanitaires, et notamment les insecticides pour la protection des stocks, nécessitent une autorisation conformément au § 11 de la loi sur la protection des plantes (PflSchG). Ces insecticides nécessitant une autorisation comprennent également les gaz inertes selon l'avis du Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit (Office fédéral de protection des consommateurs et de sécurité des aliments). Le contrat d’autorisation comporte non seulement le contrôle de données strictement liées aux matières, comme les propriétés toxicologiques, physiques et chimiques, mais également le contrôle et l’évaluation des conséquences sur la santé humaine et animale, sur les nappes phréatiques et l’équilibre naturel.

Le CO2 compte parmi les insecticides nécessitant une autorisation

Le certificat d'efficacité suffisante (en cas de gazage sur les denrées = 100% de mortalité) est lui aussi une condition essentielle de l'autorisation. Le mode d’emploi provisoire à présenter par le demandeur avec la demande d’autorisation est contrôlé et est joint aux documents nécessaires pour la protection de la santé humaine et animale et pour la protection des divers effets nocifs, notamment sur l'équilibre naturel.

La notice d’utilisation contrôlée en lien avec le certificat d’efficacité est tout particulièrement importante pour l’utilisateur. Cette notice lui garantit une grande sécurité en termes d’efficacité, de sécurité au travail, de fonctionnalité, et permet l’acceptation de l’équipement par l’inspection du travail.

Les procédés d’éradication de parasites courants sont problématiques

Le procédé jusqu'à présent utilisé dans la plupart des cas est concrétisé par le traitement avec des insecticides ou des gaz toxiques comme le bromure de méthyle, la phosphine ou l'acide cyanhydrique. Ces substances laissent entre autres des résidus dans le produit traité qui sont préoccupants au regard de l'importance accrue du consommateur pour la sécurité des produits. Du point de vue de la protection de l'environnement et de la sécurité du travail, la manipulation de gaz toxiques est de surcroît problématique. Il est attendu que la pression politique s’accentue suite au nombre croissant d’incidents chimiques dévoilés publiquement. Désormais, l'oxyde d'éthylène ne peut plus être utilisé pour l’éradication des parasites en raison de son risque cancérigène et de la formation de substances toxiques. D’autres procédés encore inconnus modifient durablement les matériaux traités.